« Pourquoi les belges nagent t-ils au fond?
Car on leur a dit au fond vous êtes pas si cons. »
...
Les blagues racistes n'ont jamais arrêté les vagues d'immigration (dommage doit penser Brice, sinon on aurait créé en France un ministère de l'immigration, de l'identité nationale et de l'humour gras).
Il faut aussi bien plus que quelques plaisanteries chauvines pour effaroucher le Belge comme en atteste un récent sondage. Si 49% des sondés Wallons se déclarent favorables à leur rattachement à la France, il ne faut pas négliger pour autant les 45% qui s'y opposent et les 6% qui s'en foutent royalement.
Revenons un instant sur le concept de « Belge ». D'un point de vu extérieur, le Belge est caricaturé comme mangeur de frites et buveur de bière à l'accent douteux. Cette vision occulte pourtant une réalité plus complexe, négligeant la dualité de cette notion même de Belge; et le fossé semble alors se creuser entre Flamands et Wallons. Le Belge est-il schizophrène en réalité? Est-ce un animal légendaire à deux têtes?
Bien que représentant l'inconnu, l'autre, les Français ne semblent pas effrayés par le Belge puisque 54% se déclarent favorables au rattachement de la Wallonie à Sarkoland. On en attendait pas tant d'un pays de psychorigides, craignant de modifier la forme hexagonale (parfaite) de la France. Est-ce que ces chiffres signifient aussi que les Français aspirent à abolir les frontières, géographiques et humaines? Si la barrière de la langue défini en Belgique deux communautés distinctes, dans l'inconscient collectif la francophonie semble au contraire être le lien unissant Wallons et Français.
Aussi, ceux-ci cultivent un même sens de l'humour, sans se l'avouer:
« Après avoir créé la France, dieu trouva que c'était le plus beau pays du monde. Ca allait faire des jaloux. Alors, pour rétablir
l'équilibre, il a créé les français».
Finalement, pourquoi ne pas rattacher la France à la Wallonie pour en faire un Etat de francophones pas drôles vivant dans l'anarchie?
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